Tarek Dhiab, actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, a officialisé, mardi 9 Octobre la fin du huis clos pour les rencontres du championnat rentrant, qui débute le 4 Novembre 2012. Il a résumé les raisons pour lesquelles la situation sécuritaire s'est elle aussi dégradée invoquant une part de responsabilité aux présidents des clubs et une autre aux forces de l'ordre. Le retour du public sera toutefois soumis à des règles très restrictives qui ont été initialement proposées par le nouveau président de la FTF, Wadie Jary.
Depuis la décision du huis clos intervenue suite aux violences observées dans les stades au début du championnat 2011/2012, le Ministère de la Jeunesse et des Sports à pris l'initiative de lancer une campagne de sensibilisation et a publié dans un communiqué officiel les montants des dégâts entre 2009 et 2012 dont certains dépassent les 66 milles de dinars tunisiens (32k€) affectant en premier lieu les stades de la capitale (Menzah et Rades).
Depuis la décision du huis clos intervenue suite aux violences observées dans les stades au début du championnat 2011/2012, le Ministère de la Jeunesse et des Sports à pris l'initiative de lancer une campagne de sensibilisation et a publié dans un communiqué officiel les montants des dégâts entre 2009 et 2012 dont certains dépassent les 66 milles de dinars tunisiens (32k€) affectant en premier lieu les stades de la capitale (Menzah et Rades).
Les clubs devant la diminution de leurs CA ont essayé de développer quelques offres particulières (tickets pour soutenir le club lancés par le CAB) ou encore se sont tournés vers le merchandising (ouverture de la boutique Taraji Store). Mais tous les clubs n'ont pas réussi à combler le CA qui leur parvenait de la billetterie.
Wadie Jary, après son élection à la tête de la Fédération Tunisienne de Football en Mars 2012, a proposé en vue de réouvrir les stades aux spectateurs, de limiter l'accès aux fans à domicile, aux âgés de plus de 18 ans et aux porteurs d'abonnements. Ces propositions ont été finalement adoptées. On parle bien sûr de mesures progressives, qui s'adapteront au fur et à mesure. Seulement ces mesures risquent de ne pas apporter les résultats escomptés si les supporters ne s'y engagent pas.
En contre partie, on ne voit pas du tout les marques agir pour la cause. Certaines s'engagent de plus en plus avec les clubs (Orange Tunisie, Délice Danone, Sabrine...) Pourtant elles n'ont jamais engagé d'action pour militer contre la violence dans les stades et protéger par la même occasion leurs investissements. On n'oublie pas la disqualification de l'Etoile Sportive de Tunis de la CAF CL Orange. Une disqualification qui a certainement mis frein aux objectifs de son sponsor maillot Ssangyang.